« la théorie est : oui. Un administrateur de l’art. 47 du décret de 1967 est nécessaire (ce texte prévoit expressément le cas où la copropriété est dépourvue de syndic).

Seul inconvénient de cette procédure : son coût.

Compter :

–          Env. 750 € HT pour la requête qui doit être déposée par un avocat.

 

–          Env. 1.500 € pour la rémunération de l’administrateur, qui sera réglée par la copropriété.

–          En pratique, les frais d’avocat sont réintégrés dans les charges générales et remboursés au copropriétaire.

Pour éviter ces coûts, la pratique procède de manière informelle. Voici comment procéder :

–          S’accorder entre voisins.

–          Tenir une assemblée générale, par définition informelle. Y désigner un syndic que l’on aura préalablement choisi.

–          Attendre l’expiration du délai de contestation de 2 mois suivant la diffusion du PV d’assemblée par courrier recommandé, à l’expiration duquel la nomination du syndic sera définitivement validée.

–          Cette méthode a l’avantage d’être gratuite, mais a l’inconvénient qu’en cas de contestation toutes les assemblées suivant la désignation « informelle » sont susceptibles d’annulation.

Par conséquent :

–          Suivre la seconde démarche en cas de copropriété paisible

–          Suivre la première dans tous les autres cas. »

 

Réponse apportée par Maître Serge DIEBOLT.

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